Beyoncé a fait trembler la toile une fois de plus avec son film Black is king.
1 h 25, c’est la durée totale de ce projet que certains considèrent comme un chef d’œuvre graphique et musical.
En effet, le film se veut être une représentation de la culture afro, un hommage aux ancêtres de l’artiste de Houston.
Si l’intention était louable, le film a reçu de nombreuses critiques.
L’Afrique, mais pas pour les Africains :
La première critique concerne la plateforme choisie pour la diffusion du film. En effet, dans un premier temps, Beyoncé a choisi de diffuser exclusivement son film sur Disney +, la plateforme streaming de Disney lancée au début de l’année 2020.
Or, la plateforme n’est pour le moment pas accessible en Afrique. Les détracteurs de la star l’ont donc accusée de s’enrichir sur le dos de la culture africaine.
Une vision stéréotypée de l’Afrique :
D’autres critiques, comme par exemple Eva Sauphie du journal Jeune Afrique, ont soulevé le fait que Beyoncé proposait une vision extrêmement fantasmée et stéréotypée de l’Afrique. D’autres observateurs ont eux aussi soulevé la Wakandatisation ( terme créé à partir du Wakanda, pays imaginaire africain riche que l’on retrouve dans Black Panther) de l’image de l’Afrique.
De l’autre côté Queen Bey n’a pas directement réagi à la polémique. Fière d’avoir porté des créations de nombreux designers africains comme Loza Maléombho ou encore Sarah Diouf (Tongoro Studio) l’artiste a décidé d’ouvrir sur son site un onglet dédié aux créateurs intitulé “Black Parade”. Cette initiative qui peut sembler être une réponse à ses détracteurs, a pour but d’offrir de la visibilité aux créateurs du continent. C’est également une référence à une des chansons de l’album The Gift qui porte le même nom .
Critiquée, mais très regardée l’initiative de la puissante Beyoncé aura en tout cas réussi à faire beaucoup de bruit.